On entend partout dans les médias et sur les réseaux sociaux parler de « défenseurs des animaux » dès lors qu’on s’en réfère aux vegans. Comme une certitude acquise, même lorsque que l’on parle d’actes de terrorisme, les journalistes ou les vegans eux-mêmes se désignent volontiers comme des « militants de la cause animale ». La supercherie est tellement bien huilée que même certains éleveurs se laissent séduire par ces faux discours welfaristes, se croyant protégés de la foudre antispéciste parce qu’ils s’estiment « être clean » et n’avoir rien à se reprocher sur leur exploitation. Grave erreur !
Comme une bonne partie du public et même d’une bonne partie de la base militante vegan, ces éleveurs, en toute bonne foi, sont à mille lieux d’imaginer la réalité derrière la philosophie antispéciste et sa véritable finalité, loin, très loin du bien être animal.
Pour exemple dans la foire aux questions de son site, Gary Francione, (un des grands philosophes vegan qui devient de plus en plus légitime depuis que le père de l’antispécisme, Peter Singer, s’est fait épingler pour zoophilie) déclare : « Un bon animal domestique est un animal que l’on ne fait pas naitre ».
Voici donc posées les bases de la théorie extinctionniste. Pas besoin de vous faire un dessin, si on ne fait plus naitre d’animaux, les espèces vont tout simplement s’éteindre. Finis vaches, cochons, moutons, chèvres, chevaux et même chiens et chats. Adieu matous, minous, toutous et loulous, mais soyons fiers de nous, c’est pour leur bien être après tout.
Hier encore, nous avons eu un parfait exemple de la quête inlassable des vegans en faveur de l’extinction des races domestiques, enfin comme le disent si bien les antispécistes, en faveur du bien être animal, sur le compte Twitter du Bœuf éthique.
Pour ceux qui ne connaitraient pas encore, le Bœuf Éthique est le projet d’abattoir mobile le plus abouti en France, qui devrait voir son premier camion aménagé sillonner nos routes de campagnes d’ici le mois de juin. L’accomplissement d’un travail de plusieurs années dont le seul but est de redonner la main aux éleveurs sur la fin de vie de leurs animaux, mais surtout d’éviter aux animaux le stress du transport et du déracinement.
On pourrait difficilement penser qu’une personne œuvrant pour le bien être animal soit contre ce genre d’initiative, n’est ce pas ?
Mais pourtant quand on connaît les véritables intentions des vegans, on s’explique mieux pourquoi, même un projet en faveur du bien être animal tel que le bœuf éthique – mais c’est loin d’être le seul – se retrouve attaqué par la mouvance antispéciste.
Pour ne pas que l’on nous dise que c’est le fait de quelques vegans radicaux, nous n’allons pas vous montrer les menaces ni les insultes de quelques excités, cela serait trop facile à démonter, nous allons plutôt nous attarder sur les déclarations des grands acteurs du veganisme en France.
Voici ce qu’en pense Jean-Marc Gancille, co-fondateur de Rewild et membre de la commission Écologie de l’Association végétarienne de France.
Effectivement, comme il aime se donner de grands airs, on ne comprend pas tout mais les bases sont là. Comme son mentor Gary Francione, ce monsieur estime dans son immense sagesse que le seul avenir possible pour les animaux domestiques c’est leur disparition pure et simple.
Un autre exemple avec Florence Dellerie qui se présente comme co-fondatrice du Projet Méduses, une farce antispéciste qui a choisi un animal dépourvu de cerveau comme emblème :
Nous y sommes donc, la réalité crue, aucune loi, aucun projet, aucune avancée en faveur du bien être animal ne trouvera grâce à leurs yeux. Le but final du véganisme n’étant absolument pas d’atténuer la souffrance animale, mais bien de faire disparaître des animaux domestiques… Personne ne nous fera croire que ces incapables, qui n’ont jamais rien fait grandir d’autre qu’un pied de tomates cerises sur leur balcon, vont faire perdurer les races domestiques dans leurs pseudo sanctuaires aux airs de mouroir, où survivent difficilement quelques animaux castrés uniquement grâce aux dons générés par d’insupportables appels à l’aide d’associations peu scrupuleuses.
Pour ceux qui douteraient encore, nous vous invitons simplement à vous rendre sur le site de l’association L214, que tout le monde estime welfariste, où il vous suffit de jeter un œil au pied de page qui est sans équivoque : cette association milite pour l’arrêt total et sans concession de toutes formes d’élevage et en aucun cas en faveur du bien être des animaux. Tenez-vous-le pour dit.
Pour aller encore plus loin dans le délirium que représente la philosophie antispéciste, après la disparition des animaux domestiques, en toute logique, il faudra s’attaquer à la souffrance des animaux sauvages. Quel meilleur moyen pour cela que d’éliminer purement et simplement les prédateurs, qui visiblement n’ont le droit de manger que les brebis des vilains éleveurs.